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t2l chimie - Page 4

  • Les atomes crochus de T2L Chimie

    L'article ci-dessous avait paru dans l'édition de l'Indépendant du lundi 11 décembre 1995. Les employés de T2L Chimie n'étaient qu'une petite poignée dans la gigantesque manifestation de soutien à l'égard des « Myrys », mais ils avaient choisi d'être là. Très loin d' imaginer qu'une petite décennie plus tard, ils seraient ailleurs. Où qu'ils soient aujourd'hui, ils auront une pensée pour Hervé et Philippe.

    T2L 1995.JPGLes T2L ont manifesté leur soutien sur l'Esplanade à Limoux (photo archives Novembre 1995)

    C'était il y a huit ans, c'était un vendredi 13 et ce jour là, un vilain nuage de fumée bien noire emportait au gré du vent et vers un sort inconnu, une unité chimique implantée jusqu'alors dans la vallée du Kercorb. En renaissant de ses cendres dans la Haute-Vallée de l'Aude, T2L, a depuis retrouvé un second souffle mais ne reste pas pour autant insensible aux multiples difficultés que rencontre autour d'elle l'industrie de la chaussure.

    Canat-Hutchinson en 75, Myrys et la Chausséria en 95, la mauvaise histoire à tendance à se répéter et c'est peut-être pour tenter d'enrayer cette fatalité que les ouvriers de T2L Chimie ont voulu eux aussi apporter leur soutien à leurs collègues Limouxins et Quillanais, victimes d'un sinistre dont les retombées vont obscurcir davantage encore l'horizon de la Haute-Vallée.   

  • C’était un vendredi 13

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    Le stock de résines synthétiques de T2L Chimie est parti en fumée.

     

    C'était en novembre 1987 et c'était un vendredi 13 à 13h, une épaisse colonne de fumée s'échappait du site industriel installé au pied de la colline du Calvaire. Malgré l'intervention immédiate des sapeurs-pompiers de la caserne Jean Cabanier, le sinistre aussi soudain que dévastateur allait rayer du paysage en moins de quatre-vingt dix minutes, une unité de pointe implantée en Kercorb, dix ans auparavant. La nuit tombera sur une vision de ruines et de désolation, il ne reste alors plus rien de T2L Chimie.T2L IV.JPG

    Paul Diatchenko, Patrick Privat et Didier Arnoux rassembleront leur énergie et l'entité au sigle mystérieux renaîtra de ses cendres un mois et demi plus tard, sur la plaine de Quillan. La suite est une autre histoire mais en ce vendredi 13 novembre 1987, le champignon noirâtre visible depuis les contreforts de la Montagne noire avait fait craindre une catastrophe écologique. Inquiétudes vite dissipées puisque le seuil de dilution des fumées toxiques ne fut ce jour là jamais critique. Seul en définitive, le poumon industriel du Kercorb allait souffrir des retombées de ce nuage chimique.

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    L'atelier de fabrication au lendemain du sinistre.